mardi 15 novembre 2011

Alice aux pays des Merveilles de Lewis Carroll

L'auteur : Lewis Carroll est un écrivain britannique, né en janvier 1832 et mort en janvier 1898. Il était également connu pour ses travaux de photographe et de mathématicien.

S'il est aujourd'hui mondialement connu pour ses romans Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir, parus respectivement en 1865 et en 1872, il a écrit beaucoup d'autres œuvres.

L'histoire : Cette édition présente les deux principaux récits de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles (1865) et De l'autre côté du miroir (1871), qui en est la suite. Le premier est l'histoire d'un rêve : animaux fantastiques, changements de taille, animation d'objets, toutes les ressources du merveilleux s'y déploient. Dans le second, plus moderne encore, la petite fille accomplit un voyage "derrière le miroir", dans un pays fabriqué comme un échiquier, et où elle devient une figure dans le rêve d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. Alice est en vérité un voyage initiatique, qui permet de découvrir le monde, et soi-même.


Mon avis : J'ai profité du film de Tim Burton pour me plonger dans se livre que j'ai depuis longtemps mais qui ne m'a jamais attiré. Sachant pertinemment que le film raconte une toute autre  histoire que celle du  livre, que se soit Alice aux pays des Merveilles ou De l'autre côté du  Miroir, mais j'ai voulu outre passé mes préjugés enfantins -j'avoue ne pas être une fan du dessin animé de Walt Disney et ça depuis toute petite-  mais rien n'y fait, je n'ai pas apprécier se livre, il faut dire que je n'ai jamais accroché aux contes qui jouaient sur l'absurde. Or, c'est bien cela. Le merveilleux tend vers l'absurde et fait tanguer le lecteur en permanence entre émerveillement et peur. Les dialogues, les déplacements, les lieux et les personnages croisés, tout est incohérent. Lewis Carroll s'amuse à brouiller les perceptions du lecteur : la réalité devient ennuyeuse et le pays des merveilles est un monde déroutant et dépaysant, coloré, vif, proche du surréalisme. La logique devient la folie, l'absurdité la norme. Et je trouve que se monde n'a rien d'enchanté, bien au contraire !
Pourtant, tout commençait plutôt bien. Lewis Carroll nous rappelle que la qualité première des enfants est de croire, même en l'impossible, Alice n'est donc pas déranger par l'incohérence des choses. Elle l'accepte facilement, pour elle, c'est  presque de la magie. Elle pose un regard curieux mais ne se pose jamais de réelles question "pourquoi ?" "comment ça se fait ?". Certes, au tout début, avant de boire et manger pratiquement tout se qu'elle trouve, elle fait preuve de prudence, le seule défaut qu'elle semble posséder est la curiosité.
Cette œuvre est sensé être faite pour les enfants aidant donner que c'est à ses nièces que Lewis Carroll a raconté cette histoire avant de l'écrire mais j'avoue que je trouve cette oeuvre loin des histoires pour enfants. Et elle n'est également pas pour moi. Même si c'est très bien écrit, peut de chose mon réellement accroché.  En premier lieu, Alice qui m'agace plus qu'autre chose ! Et puis je trouve ce monde cruel et sombre, voire cauchemardesque. Et en prime, les jeux de mots typiquement anglais difficilement traduisibles...
Je commence cependant doucement à lire De l'autre côté du miroir...
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5 commentaires:

Aurélie a dit…

Très intéressant ton article ! Je passe jeudi et vendredi les écrits pour devenir professeur d'histoire et au programme d'histoire contemporaine nous avons "le monde britannique 1815-1931". Ton article tombe donc à pic !!

Angela a dit…

Super post!!!
Angela
http://doigt.net

Gribouillie a dit…

je suis ravie qu'il est pu d'apporter quelques choses... tu me tiendras au courant de tes résultats j'espère !

paristempslibre a dit…

j'avais bien aime et c'est un texte court...
xxo

Pamplemousse a dit…

Très intéressant ton article, comme quoi nos avis divergent! J'adore ce genre d'univers alors j'étais dans mon élément ^^
Bisous bisous!